La proposition d'évolution de la norme sur les thésaurus faite par la NISO (National Information Standards Organization) a été approuvée en Juillet 2005 par l'ANSI (American National Standards Institute).
Elle est encore en accès libre (et gratuit) sur le site de la NISO avant publication officielle (elle sera alors payante ;-).
La NISO "repère, développe, maintien et publie des normes techniques pour le management de l'information dans un environnement évolutif et toujours plus numérique qu'est le notre (libre traduction de About NISO)". NISO représente les USA auprès de l'ISO/TC46 (Information & documentation).
Bref un regroupement professionnel autonome par rapport à la structure officielle de normalisation.
Une vaste étude avait été engagée dès 1999 au sein de l'ANSI. Les résultats montraient qu'un simple "toilettage" de la norme n'était pas suffisant. D'où des changements importants :
- D'abord sur le territoire de la norme : du thésaurus, on passe à une prise en charge des vocabulaires contrôlés, c'est-à-dire des thésaurus mais aussi des lexiques, listes de synonymes et taxonomies, les règles portant sur les termes étant considérés comme identiques pour ces différents vocabulaires. D'où le titre de la nouvelle norme Z39.19 : "Guidelines for the Construction, Format, and Management of Monolingual Controlled Vocabularies".
- Rigueur et précision dans la présentation du coeur de la norme (les termes, leurs relations);
- Officialisation, sous la forme d'une notation spécifique, des relations partitives (TGP/TSP) et d'instance (TSI/TGI).
- Une prise en compte de la diversité des publics : gestionnaire/éditeur ou utilisateur final, et de celle des supports (papier, écran, Web) pour la présentation des vocabulaires.
- Les questions liées à l'interopérabilité fait l'objet d'un chapitre autonome.
- Un autre chapitre traite de la construction et de la maintenance des vocabulaires contrôlés. Ce dernier inclut une liste de fonctionnalités que devraient posséder les outils informatiques de gestion des langages.
Complétée par de nombreux exemples (qui ne sont pas officiellement inclus dans la norme) et rédigée avec un souci de clarification voire pédagogique, la norme ainsi enrichie, totalise.... 188 pages.
Bonne lecture !
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